Anderson Silva, 32 ans, chauffeur. A la
différence de son homonyme star des arènes de UFC, ce baiano lutte
pour rencontrer l'âme sœur. Si chercher la partenaire particulière
n'a a priori rien d'extraordinaire, la technique du pilote de
Salvador nous démontre le contraire.
"Je veux une femme. J'ai des voitures et maisons" (photo; Jornal A Tarde) |
En bon professionnel, Anderson connaît
la maxime, la publicité est l'âme des affaires. Ne doutant pas de
ses qualités, il a décidé de se vendre en peignant sur les murs de
la capitale de Bahia une annonce simple et directe : « Je
veux une femme, sang bon, j'ai voitures et maisons »,
accompagnée de ses numéros de téléphone.
Et l'initiative n'a pas été vaine.
Depuis ses coups de pinceaux, Anderson Silva a fait le tour des
médias locaux et nationaux et, surtout, s'est attiré les faveurs de
la gente féminine. Le chauffeur reçoit par jour pas moins d'une
vingtaine d'appels et aurait déjà rencontré plus de 120 jeunes
femmes intriguées par l'appel peint sur la roche. Lorsque Anderson
était chauffeur particulier, il proposait déjà ses services de
cette manière. La technique fonctionnant dans sa vie
professionnelle, Anderson a décidé de l'utiliser pour combler le
vide de sa vie personnelle.
Sangue Bom (Sang Bon), comme il se fait
surnommer, divorcé depuis un an, ne manque pas d'arguments et
affirme : « la publicité est l'âme des affaires. Avoir
maisons et voitures fait pleuvoir les filles. Au final, qui ne veut
pas d'un bon parti ? Je n'ai pas encore rencontrer la femme
idéale, mais quand elle apparaîtra, j'effacerai toutes les
annonces ».
Une promesse qui pourrait être tenue
plus rapidement qu'il ne le pense puisque dans un communiqué la
mairie de Salvador a annoncé son intention de faire appel à la
justice et invoque l'interdiction d'utiliser l'espace publique à des
fins particulières pour obliger cet homme en mal d'amour à écourter
sa recherche et rendre aux murs de la ville leur neutralité d'antan.
Allana Andrade
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