mercredi 29 février 2012

Brumado, le Carnaval de l'intérieur

Carnaval de Brumado, Bahia (photo Por Aqui e Là-bas)


L'intervalle carnavalesque ne pouvant pas être éternel, Por aqui e Là-bas (en français) revient à la vie. Et rien de mieux que de conclure ses congés par un petit récit de ces derniers. Tel un employé de bureau expliquant de A à Z son weekend accoudé à la machine à café, nous allons vous conter le nôtre. Alors, partons pour Brumado, dans le sud de l'Etat de Bahia, 'petite' ville de 70 000 habitants qui a vibré pendant quatre jours au rythme des marchinhas du Carnaval.

Lorsqu'on évoque le Carnaval brésilien, la première image qui surgit est la carte postale du Sambadromo de Rio de Janeiro, cette arène accueillant chaque année les écoles de samba qui concourent pour le titre de la meilleure institution. Pour ceux qui ont eu la chance de poser les pieds en terres brésiliennes, d'autres exemples reviennent souvent comme le Carnaval d'Olinda et son frevo endiablé ou encore celui de Salvador et ses trios eletricos, camions dont la taille n'a d'égale que le son sortant des gigantesques enceintes qui ornent leurs parois. Mais, on oublie souvent que le Carnaval au Brésil ne se cantonne pas qu'à ces quelques villes touristiques.

Au pays de la samba, la fête est à chaque coin de rue de presque toutes les villes. La folie carnavalesque n'est pas le monopole des capitales, elle s'étend chaque mois de février à l'intérieur des terres et enveloppe le Brésil de son ivresse musicale et costumée. C'est le cas à Brumado, dans le sud de Bahia. Privée de Carnaval pendant trois ans, la ville a renoué avec l'événement le plus important de l'année. La fête se déroule pendant quatre jours, du samedi soir au mercredi matin.

Un retour aux traditions célébré en grandes pompes. Tout le centre de la ville est mis à contribution. Sur la place de l'église, des petites baraques bâchées aux couleurs jaunes et rouges de l'une des bières nationales se dressent et entourent un kiosque à musique qui ponctue l'esplanade pavée transformée en piste de danse. A sa droite, une rue descend et enlace un ensemble de bâtiments commerciaux. Sur chacune des marges, on trouve de petits bars et autres sandwicheries improvisées, chargées d'éteindre la faim et la soif des noctambules. En contre-bas, une autre rue dessine le trajet des trios eletricos qui cracheront quatre jours durant les succès de l'année et de toujours.

Au milieu du parcours se dressent deux grandes structures appelées camarotes. A l'intérieur, des bars servant des boissons et de la nourriture à volonté. On y trouve une piste de danse pour se déhancher sur les rythmes balancés par un DJ. Pour y accéder, il suffit d'acheter un t-shirt faisant office de ticket d'entrée. La chose paraît simple mais le prix (400 reais environ) se charge de faire la sélection. Du haut de ces loges, ceux qui ont pu se procurer une camisa dominent et observent le petit peuple se divertissant. Même chose autour des trios. Une corde entoure ceux qui ont payé pour suivre le camion chantant et les sépare de ceux qui n'ont pas pu s'offrir le t-shirt du bloco. Si le Carnaval et ses adjudants permettent d'oublier les soucis du quotidien le temps de quelques jours, ils rappellent à chaque instant l'un des principaux :  l'inégalité sociale et raciale qui ternit l'image multicolore du Brésil.

Que la fête commence !

En fin d'après-midi, le centre-ville, jusqu'alors paisible, s'anime. Même l'église d'un bleu apaisant rougirait si elle le pouvait. Le petit kiosque à musique accueille les premiers groupes qui entonnent des chansons traditionnelles, les fameuses Marchinhas, dont certaines sont même connues de tous dans l'Hexagone. Les cuivres soufflent des mélodies entêtantes et les percussions rythment les sautillons des participants. Cerveja gelada (bière gelée) dans une main et espetinho (brochette de viande, de poulet, etc.) dans l'autre, on atteint bientôt le bonheur.

Tout le monde sautille et même le club du troisième âge démontre sa jeunesse éternelle en lançant  des farandoles zigzaguant dans la foule. Le Carnaval touche au cœur toutes les générations. Les  filles de 15 ans et les dames de 70 ans se sont pomponnées comme à 20 ans. Les hommes, quelque soit leur âge, rient tous à pleine gorge en chantant les ritournelles festives aux paroles parfois olé-olé. Sur la petite place, les générations et les différences s'effacent pour laisser la place à la diversion générale.


Sur la place de l'église, marchinhas et farandoles (vidéo Por Aqui e Là-bas)

Au loin, sur l'avenue, on voit s'avancer une marée humaine. Cette foule, au pas cadencé, s'est amassée autour d'une gigantesque arche sonore sur laquelle un groupe local fait vibrer cordes et percussions. Il reprend des groupes de légende comme Chiclete com Banana, Margareth Menezes, Ivete Sangalo ou les tubes de pagode baiano du moment. Le passage du trio eletrico à proximité de l'église oblige les autres groupes à se taire pour quelques minutes. Qu'importe, les amoureux de marchinhas ne se font pas prier pour danser sur des musiques modernes. Les enceintes hurlent mais les gens, eux, ne saturent pas. Suivant le mastodonte musical, les participants parcourront les rues de Brumado la nuit durant, jusqu'au lever du jour.


L'énorme trio elétrico avance lentement entouré par la foule (vidéo Por aqui e Là-bas)  

Il est 5 heures du matin. On entend encore le trio arpenter les rues de la petite ville de l'intérieur. Sur la scène qui fait face à l'église, un groupe s'installe. Bracelets et manteaux en cuir, par une chaleur encore forte, les musiciens semblent répéter leur gamme. Le public a changé. Sur les pavés a pris place le peuple alternatif de Brumado. Il est venu écouter du rock. Une aubaine pour les amateurs de disto et de riffs massifs dans une région où ce style n'est pas très représenté. Le set commence. Le chanteur semble avoir pris de plein fouet l'ivresse du Carnaval et peine à tenir sur ses jambes. Le bassiste demande d'augmenter les retours à l'ingé son... parti boire une bière. C'est rock'n roll.  C'est la fin du Carnaval et, déjà, on lui dit 'A l'année prochaine !'. 
Gauthier Berthélémy 

dimanche 26 février 2012

Cinema: Césares, uma cerimônia cheia de surpresas!

Como mostramos horas antes da premiação os indicados para os Césares, agora vamos aos vencedores:

Já havíamos sinalizado que o filme The Artist (O Artista) era o grande favorito. Isso se confirmou porque o filme acabou vencendo 6 categorias (melhor filme, melhor realizador, melhor atriz, melhor canção original, melhor cinematografia e melhor direção artística). E hoje à noite, The Artist concorre ao Oscar 2012.

The Artist vencedor em 6 categorias. Foto: internet

Mas a grande surpresa veio por Jean Dujardin não ter vencido a categoria de Melhor Ator, prêmio que ficou para Omar Sy do filme Intouchables que levou mais de 18 milhões de espectadores aos cinemas franceses. Vale lembrar também que Omar Sy foi o primeiro ator negro a receber essa premiação nos Césares.

Omar Sy: primeiro ator negro premiado. Foto: Internet

Outra surpresa foi o filme Polisse, que havia sido indicado para 13 nomeações e acabou ganhando em apenas duas categorias (melhor atriz em estreia e melhor edição). O filme L’exercice de l’État também indicado para muitos prêmios (11 nomeações) venceu em três categorias (melhor ator secundário, melhor argumento original e melhor som).

Abaixo a lista das categorias premiadas:

Melhor Filme: The Artist.

Melhor Realizador: Michel Hazanavicius (The Artist).

Melhor Ator: Omar Sy (Intouchables).

Melhor Atriz: Bérénice Bejo (The Artist).

Melhor Ator Secundário: Michel Blanc (L’ Exercice de l’Etat).

Melhor Atriz Secundária: Carmen Maura (Les Femmes du 6e étage).

Melhor Ator em Estreia: Grégory Gadebois (Angèle et Tony).

Melhor Atriz em Estreia: Naidra Ayadi (Polisse) e Clotilde Hesme (Angèle et Tony).

Melhor Argumento Original: L’Exercice de l’Etat.

Melhor Argumento Adaptado: Carnage.

Melhor Canção Original: Ludovic Bource (The Artist).

Melhor Som: L’Exercice de l’Etat.

Melhor Cinematografia: The Artist.

Melhor Edição: Polisse.

Melhor Figurino: L’ Apollonide (Souvenirs de la maison close).

Melhor Direção Artística: The Artist.

Melhor Filme de Animação: Le Chat du rabbin.

Melhor Curta-Metragem: L’Accordeur de Olivier Treiner.

Melhor Documentário: Tous au Larzac de Christian Rouaud.

Melhor Primeiro Filme: Le cochon de Gaza de Sylvain Estibal.

Melhor Filme Estrangeiro: Une Séparation (Irã).

Allana Andrade

vendredi 24 février 2012

Cinema: Os indicados dos Césars

Esta noite (24/02) acontecerá a 37ª cerimônia dos Césars. Esta premiação recompensa cada ano as melhores produções cinematográficas francesas. Apresentada pelo ator e diretor cada vez mais talentoso Guillaume Canet, esta edição poderia trazer algumas surpresas apesar da força dos supostos favoritos. Confiram conosco a lista das nominações.

Polisse. O filme atraiu mais de 3 milhões de espectadores. Foto: Internet

Não podemos deixar de evocar a presença em treze categorias da atriz e diretora Maïwenn que dirigiu em 2011 o famoso e emocionante filme Polisse. Contando o cotidiano da Brigada de Proteção aos Menores, esta produção atraiu quase três milhões de espectadores. E graças a esse sucesso, a diretora pode se orgulhar de figurar nas três categorias mais prestigiosas da premiação: Melhor filme, Melhor diretor e Melhor roteiro original. Além disso, a equipe do filme está presente nas categorias Melhor atriz, Melhor ator secundário masculino, com a surpresa Joeystarr, famoso cantor de Hip Hop francês, e também feminino e Melhor Esperança feminina.

Vale a pena lembrar que na categoria da Melhor atriz está presente a maravilhosa Leïla Bekhtri representando o filme 'La source des femmes' (A fonte das mulheres) contando a história de um grupo de mulheres árabes que decidem fazer a greve dos seus deveres de esposas para protestar contra a dominação e a preguiça masculina.

O segundo filme com mais nominações é 'L'exercice du Pouvoir' (O exercício do Poder). Contando a vida e os tormentos de homens políticos, esta produção é uma boa reflexão sobre o poder e seus excessos. Este filme produziu a agradável surpresa de ver Michel Blanc, ator conhecido por seus papeis cômicos, encarnando uma personagem séria, permitindo para ele aparecer na categoria do Melhor ator secundário.

E os favoritos são...


Sem surpresa desta vez, o filme Intouchables figura em nove categorias. Graças a seu grande sucesso popular (mais de 19 milhões de espectadores foram assistí-lo em 2011), a equipe do filme pode estar feliz de concorrer para prêmios como o de Melhor ator. Ironicamente, os dois atores principais, Omar Sy e François Cluzet, vão concorrer na mesma categoria. O primeiro, famoso por suas piadas engraçadíssimas com o seu parceiro Fred no programa SAV des émissions, se for premiado, poderia ser o primeiro ator negro a receber o prêmio do Melhor ator.
O filme Intouchables concorre em nove categorias. Foto: Internet

Mas todos os olhos estão direcionados na produção que já constitui o orgulho do cinema francês de 2011. Chamamos agora The Artist do diretor Michel Hazanavicius com o ator Jean Dujardin. Filme totalmente mudo, ele criou a surpresa até além das fronteiras francesas e já conseguiu conquistar o mundo inteiro. Um sucesso que obriga a equipe do filme a fazer uma verdadeira maratona neste final de semana. Depois da cerimonia e do jantar no Champs-Elysées em Paris, os artistas pegarão o ultimo voo para os Estados Unidos. La, eles participarão da premiação dos Oscars domingo à noite. Mais uma chance para The Artist  receber um prêmio depois da Melhor Interpretação no Festival de Cannes, 3 Golden Globes, 7 Bafta, 1 Goya, etc... Em Los Angeles,  o francesinho Jean Dujardin competirá com os grandes George Clooney e Leonardo Di Caprio na categoria do Melhor ator.

The Artist, motivo de orgulho para o cinema francês. Foto: Internet

Confiram as resenhas dos filmes que estão concorrendo aqui e os resultados esta noite em Por aqui e Là-bas!  

Gauthier Berthélémy

vendredi 17 février 2012

Culture: Visite guidée du Museu da Gente Sergipana

Museu da Gente Sergipana à Aracaju (photo: internet)

Sur l’avenue Beira Mar à Aracaju, le Museu da Gente Sergipana a ouvert ses portes depuis quelques mois. Considéré par beaucoup comme la fierté de la capitale de l’état de Sergipe, le musée met à l’honneur la culture de cette petite partie du Nordeste. Si l’on peut se laisser séduire par la modernité qui a pris possession des lieux, cette dernière grignote parfois la place de ce qui devrait être l’essentiel, la culture sergipana. Visite guidée.

Inauguré en novembre dernier, le musée est un bâtiment de style colonial totalement restauré par la Banese, la banque de l’état de Sergipe, pour marquer, dans le paysage urbain, ses cinquante années d’existence. Quatre ans de travaux ont été nécessaire pour donner naissance au premier musée entièrement interactif de l’état, sur le modèle du Musée de la Langue Portugaise de São Paulo.

L’écrin de ce nouvel espace culturel est une bâtisse datant de 1911 et qui a abrité pendant de nombreuses années le lycée public Atheneu Sergipe. L’endroit est paisible, faisant face au fleuve Sergipe. En façade, un petit espace verdoyant avec une fontaine en son centre se charge de compléter la beauté de l’ancien établissement scolaire. Dès les premiers pas à l’intérieur du musée, on peut sentir la force de l’histoire qui y réside et prendre conscience des millions de reais investits dans le projet. Le parquet ciré aux lames marrons à deux tons reflète les moulures qui ornent le plafond. Sur les murs du hall, des oeuvres d’artistes locaux s’affichent aux côtés de plaques commémoratives en l’honneur de ceux qui ont fait et refait ce musée.

Pour accéder à ce dernier, le procédé est simple. Nul besoin de billets et autres monnaies sonnantes et trébuchantes. Une simple adresse email suffit. Et chaque après-midi de semaine et chaque weekend, le visiteur peut apprécier le service d’un guide pour découvrir les aspects de la culture sergipana. On ne peut qu’apprécier l’effort fait pour rendre accessible la culture sergipana à tous.

Car c’est de cela qu’il s’agit. En déhambulant dans les différentes salles de ce lycée d’un autre temps, on se trouve convié à admirer ce qui fait l’identité de l’état de Sergipe. Le tout de manière interactive. La visite commence par la projection d’um film court sur les beautés sergipanas. Tout y passe, d’Aracaju à Xingo en passant par Estância ou Pirambu. Une production magnifique dans laquelle Sergipe est l’acteur principal.

Faisant face à l’auditorium, une boutique de souvenirs. Là, on trouve des babioles à l’effigie de l’état, entre porte-clés et magnets de frigidaire, mais aussi des produits d’artisanats. Un touriste de passage dans la capitale Aracaju pourrait se laisser tenter par quelques achats, mais le résident permanent ne s’y trompe pas: à quelques minutes de bus se trouve le marché municipal sur lequel les mêmes produits sont disponibles à moitié prix...

La visite se poursuit avec le sentiment que l’on veut nous en mettre plein la vue. Écrans géants, rétroprojecteurs diffusant à tour de pixels de giganteques fresques ou des paysages sur lesquels interviennent des espèces de la faune et de la flore locale, bornes d’où sortent les paroles de sergipanos contant leurs existences ou autres ipads sur lesquels les doigts choisissent l’explication qui sera donnée...

 Après être monté à l’étage par le grand escalier de bois qui fend en deux le hall d’entrée, on se trouve nez à nez avec un décor de marché typique du Nordeste. Derrière le comptoir, un vendeur virtuel qui répond à la seconde aux demandes des visiteurs qui peuvent s’exprimer à travers um micro. Surréaliste, on reste bluffé par la performance technologique. Tout comme lorsqu’on passe devant un mur, en apparence noir, qui s’illumine alors pour nous conter l’histoire d’un des illustres personnages qui ont fait l’état de Sergipe. On se familiarise avec le cangaceiro Lampião, bandit de grands chemins du Nordeste dans les années 20-30. On découvre la vie d’Arthur Bispo do Rosário, artiste originaire de Japaratuba que l’ont a cru fou et interné pendant des années À Rio de Janeiro. Aujourd’hui, son oeuvre est reconnue et diffusée partout dans le pays et dans le monde.

Groupe face à une reproduction de l'oeuvre de Arthur Bispo do Rosário (photo internet)

Le musée a tout l’air des plus grands. Et pourtant… A la fin de la visite, qu’a-t-on retenu? Passer de salle en salle en un temps record de 40 minutes, avec l’horrible frustration de ne pas avoir pu tripoter tous les écrans qui s’offrent à nos doigts curieux ne peut que laisser le visiteur sur sa faim. L’histoire de Sergipe n’est que trop rapidement évoquée et l’on connait l’importance que les dates ont pour la compréhension d’une culture ou des comportements des gens qui vivent au quotidien la réalité d’une région.

Le Museu da Gente Sergipana a tout d’un grand, oui, mais surtout pour les enfants. Il est une bonne introduction à la prise de conscience qu’il  existe bien une étiquette culturelle ‘Sergipe’. La visite est donc fortement conseillée si au hasard d’un voyage brésilien vous vous trouvez à Aracaju. Mais, une fois sortit, il est tout autant recommandé d’aller voir par vous-même ce qui se cache derrière l’être sergipano. 

Allana Andrade

mardi 14 février 2012

Hoje é dia de São Valentim!

Patrono dos noivos e dos apicultores, esse santo também é invocado contra a peste. Na maioria dos países do mundo hoje é comemorado o dia dos namorados. Mas vamos para um pouco de história:

São Valentim era um padre na cidade de Roma e tornou-se também médico. São muitas as histórias e vários São Valentins que aparecem nelas. Uma delas aponta que no século III o Imperador de Roma Claudios II proibiu casamentos em seu reino para formar um grande exército. Isso porque jovens que não tivessem família poderiam se alistar mais rápido ao exército.
Representação de São Valentin em mosaico: Imagem: araduca.blogspot.com

Mesmo assim, o bispo Valentim continuou realizando casamentos em segredo. Após ser descoberto, ele foi preso e condenado a morte. Na prisão, o bispo recebia muitas flores e mensagens de jovens dizendo que acreditava no amor. Dentre elas a filha cega do carcereiro. A jovem Astérias conseguiu a permissão do pai para visitar o bispo. Os dois acabaram se apaixonando e Valentim operou um milagre: a jovem voltou a enxergar! Antes de ser executado, ele enviou um coração de folhas para a moça com uma mensagem assinada: de seu Valentim... Expressão até hoje muito utilizada.

Outro Valentim foi um bispo de Terni, perto de Roma que também foi decapitado por Claudio II. E há um terceiro Valentim, bispo de Récia no século V. A verdadeira identidade de São Valentim até hoje não é conhecida. Há relatos de que existiram 7 Valentins na história todos sendo celebrados no dia 14 de fevereiro.
Há também quem acredite que a data foi escolhida como forma de cristianizar as celebrações pagãs da Lupercalia. Na Antiga Roma, o mês de fevereiro era considerado o mês da primavera, tempo de purificação. No dia 14 era o dia dedicado a deusa Juno, rainha de todos os deuses e deusa das mulheres e do casamento. Há quem diga também que essa data é o início do acasalamento dos pássaros ocasião que os enamorados colocavam bilhetes na porta da pessoa amada.

Mas e hoje? Ainda existem tradições ou a data virou um momento meramente comercial?

Exemplo de cartão-presente que faz crítica ao comércio na data. Imagem: cybercartes.com

Algumas tradições dessa data foram evoluindo com o tempo, mas a entrega de cartões, rosas vermelhas simbolizando a paixão, caixa de bombons, encontros dos pretendentes, presentinhos de forma geral se mantém por gerações. Na França a comemoração é muito menos comercial que no Brasil (lembrando que aqui o dia dos namorados é 12 de junho). Os franceses fazem programas como jantar, troca de cartõezinhos e pequenas lembrancinhas.

Segundo pesquisas, 39% dos franceses consideram o dia do São Valentim como o dia o mais romântico do ano. Uma porcentagem que alimenta um crescimento importante de alguns setores econômicos. É o caso da venda de flores que é multiplicada por 3 durante este dia amoroso na França. A empresa Interflora, líder da entrega de flores a domicilio, consegue quase 10% das suas vendas num único dia 14 de fevereiro. Outro setor é o turismo e as viagens românticas na Europa. E entre os destinos favoritos dos franceses achamos Paris, Londres e Roma. Mas as cidades de Istanbul e Lisboa poderiam subir no pódio daqui a alguns anos.

Estranhamente, a lingerie, que poderia ser um produto importante, não faz um verdadeiro sucesso. Uma tristeza para a marca mais famosa da França, Lejaby, que passa por uma situação econômica difícil e deveria fechar suas fábricas daqui a pouco. Uma crise do setor que já mobilizou os políticos neste período eleitoral. Enfim, uma matéria sobre o dia do São Valentim sem falar de desejo seria incompleta. Segundo pesquisas, 24% dos franceses afirmam ter vontades sexuais mais fortes neste dia do que nos outros dias do ano... Com certeza, esta noite, alguns vizinhos terão dificuldades para dormir...

Na China o dia de São Valentim tem certa popularidade principalmente entre os jovens o que gera bons negócios. No Japão as mulheres dão chocolates para pessoas queridas, colegas de trabalho e os jovens também. Os chocolates são de fabricação caseira. E no dia 14 de março (o dia branco) os homens que receberam chocolates no dia de São Valentim retribuem com presente como chocolate, jóias e lingeries.

Allana Andrade et Gauthier Berthélémy

jeudi 9 février 2012

Panique à Bahia

La Police Militaire de l'état de Bahia est en grève depuis plusieurs jours et occupe l'Assemblée législative à Salvador (photo internet)
Ce titre sensationnaliste pourrait être celui du dernier film d'action brésilien sorti en salle. Malheureusement, il n'est en rien celui d'une fiction. Car depuis plus d'une semaine, la Police Militaire de l'état de Bahia, dans le Nordeste, est en grève. Et avec des conséquences bien réelles et dramatiques. Explications.

Dans la nuit du 31 janvier, les troupes de la Police Militaire de l'état de Bahia, chargées d'assurer la sécurité publique, entre autres fonctions, se sont mis en grève. Depuis, plus de 10 000 agents, sur un contingents de 32 000 répartis sur l'ensemble de l'état, ont rejoint le mouvement. Au cœur des revendications des policiers, la mise en place d'un plan de carrière et l'augmentation des salaires, qui est d'environ 1800 reais pour un agent (soit 830 euros). Mais les grévistes demandent également la mise en place de primes de risque et de précarité, ainsi que de meilleures conditions de travail.

Et pour compliquer la situation, le gouvernement de Bahia a décidé de déclarer leur grève illégale, ce qui expose les douze leaders du mouvement à des peines de prison. A l'annonce de cette décision, plusieurs centaines de grévistes ont pris d'assaut l'Assemblée législative de l'état et l'occupent depuis cinq jours. Leur demande d'amnistie ayant été rejetée par le gouvernement fédéral, le mouvement s'est radicalisé. Encerclée par des troupes venues en renfort dans la capitale bahianaise, l'Assemblée occupée est désormais le théâtre d'affrontements violents entre policiers. Entre tirs de flashball et négociations, le dénouement de la crise semble encore loin d'être atteint.

Cet arrêt de travail a provoqué une vague de violence dans la capitale Salvador et dans l'ensemble de l'état. En comparaison avec les données de l'année dernière, à la même période, le nombre d'homicides dans la capitale et sa région a plus que doublé, atteignant le nombre de 135. En plus de ces meurtres, l'absence de policiers dans les rues provoque la multiplication des braquages et pillages de magasins, de bijouteries, sans compter les nombreux cambriolages, parfois perpétrés en pleine journée. Le nombre de vols à la tire et d'agressions à la personne a explosé dans la ville de la Baie de tous les Saints. Une situation préoccupante en pleine période touristique dans cette agglomération qui accueille chaque année plusieurs millions de touristes venus découvrir les beautés du Pelourinho ou la douceur du quartier de Bomfim.

Les troupes fédérales sont venues en renfort dans la capitale bahianaise (photo A tarde) 

En plus de ces conséquences directes, une autre, à première vue anecdotique, inquiète les autorités et la population. Si la grève vient à se prolonger, le très célèbre Carnaval de Salvador pourrait être annulé. Car, sans présence policière, la sécurité des participants et des artistes ne pourraient pas être assurée. Convoqués, hier, par le comité d'organisation du Carnaval, les artistes programmés ont exprimé leur inquiétude et leur désarroi face à la situation. L'annulation du Carnaval serait un véritable manque à gagner pour la ville et pour le gouvernement de Jackson Wagner puisqu'il génère chaque année plusieurs centaines de milliers d'emplois directs et indirects, constitue une source importante de revenus et une vitrine internationale pour la ville. A titre d'exemple, près de 8000 personnes ont déboursé 2500 reais pour faire partie du 'bloc' suivant l'emblématique Chiclete com Banana (groupe de Axé très populaire dans le Nordeste et le pays) pendant les quatre jours de fête. L'annulation de cet événement majeur provoquerait une immense confusion et un coût énorme pour les autorités.

L'intérieur baiano n'est pas épargné

Mais la ville de Jorge Amado n'est pas la seule à souffrir de l'absence de policiers dans ses artères. Dans les terres, la situation tend à se dégrader de la même manière. Les agressions et les homicides ont également augmenté. Vitoria da Conquista, dans le sud de Bahia,  a été marquée par des expéditions dévastatrices deux jours de suite. Des groupes de braqueurs organisés ont investi le centre-ville, détruisant et pillant tous les commerces qu'ils ont pu trouver sur leur passage.

Dans les petites villes situées aux alentours, le même scénario s'est répété. A Brumado, cité de 75 000 habitants, les commerces et les bâtiments bancaires et administratifs sont désormais fermés à partir de midi. De manière générale, la vie est au ralenti et les écoles qui devaient rouvrir leurs portes le 6 février sont restées closes pour éviter tout problème.

Le mouvement des policiers militaires pourrait ne pas s'arrêter aux frontières de l'Etat de Bahia puisque les agents d'autres états ont déjà fait part de leur soutien aux insurgés de Salvador. Un appui qui s'accompagne d'une menace de grève. Selon Almir Rosa, commandant de la Police Militaire de Rio de Janeiro, une réunion devrait se tenir aujourd'hui (9/02) pour décider d'un mouvement dans l'état carioca. Si la grève était votée, un appel à la mobilisation nationale pourrait être lancé. 

Gauthier Berthélémy

lundi 6 février 2012

Éducation: L'université au Brésil ou le parcours du combattant

 S'asseoir sur les bancs de l'université publique brésilienne demande de véritables efforts pour les étudiants (photo internet) 

La rentrée des classes approche et déjà dans les rues fleurissent les célèbres banderoles félicitant les élèves qui rempliront les bancs des universités du pays. Un geste qui salue le parcours parfois difficile des étudiants brésiliens, de l'enseignement secondaire au supérieur. Car intégrer l'université publique au Brésil n'est ni automatique, ni de tout repos. Explications.



Au Brésil, il existe deux types d'universités. La publique, financée par le gouvernement fédéral ou de l'état, dont les étudiants n'ont rien à payer, et les privées, où les élèves payent chaque semestre les cours qu'ils vont suivre. L'université publique, parce qu'elle est gratuite, attire plusieurs milliers d'étudiants tous les ans. Et au-delà de la gratuité de l'enseignement, sa qualité et le niveau des professeurs sont considérés comme supérieurs. Et, en plus des cours conventionnels, les étudiants peuvent participer à des projets de recherche (Initiation scientifique), “d'extension” (application dans la pratique des connaissances acquises em salle de classe) et ont la possibilité de faire des échanges entre universités, autant à l'intérieur du pays qu'à l'étranger.



Mais, contrairement à ce qui se fait en France, pour entrer dans une université publique brésilienne l'aspirant-étudiant doit passer une série d'épreuves appelées 'Vestibular'. Au Brésil, les jeunes n'ont pas tous accès aux études et le nombre de places à l'université n'est pas suffisant pour accueillir tous ceux qui concluent leur enseignement secondaire chaque année. Ces épreuves constituent alors un critère supplémentaire de sélection que seuls les meilleurs élèves, ou ceux qui ont les moyens de préparer ce 'concours', sont capables de passer pour intégrer le niveau supérieur.



Les étudiants sont ainsi confrontés à la fois à la pression de leurs parents, des écoles et à celle du système lui-même qui n'offre pas assez de places. Beaucoup d'entre eux passent plusieurs années à étudier à domicile ou dans des cours préparatoires, sans atteindre pour autant les bancs de la fac. Dans les 'prépas', la routine quotidienne est harassante puisque les élèves peuvent cumuler jusqu'à 10 heures de cours par jour entre formules, dates, lectures obligatoires, films, questions d'actualité et rédactions.



Les critiques de ce système d'évaluation sont nombreuses, notamment vis à vis du rythme des épreuves, pouvant s'étaler sur plusieurs jours. Long et fatiguant, ce test qui devrait vérifier les seules connaissances devient une véritable épreuve de résistance aussi bien physique qu'émotionnelle. Les disciplines choisies par les concurrents déterminent également leurs chances. La médecine, par exemple, se caractérise par un nombre important d'inscriptions parmi lesquelles les élèves issus des couches aisées de la population ou d'établissements prestigieux, donc privés, ont plus de chance de réussir.



Pour pallier aux disparités, une mesure adoptée par le gouvernement brésilien consiste à offrir des bourses 'intégrales' ou 'partielles' pour les étudiants d'écoles publiques qui ont eu une bonne note au ENEM (Examen National de l'Enseignement Secondaire), évaluant le niveau des élèves quittant le secondaire et qui aspirent à entrer à l'université. Grâce à cette aide, plusieurs milliers d'étudiants, auparavant exclus de l'université de par leurs conditions, ont réussi à intégrer des universités privées ou des cours de préparation à moindre coût. Une autre action a été la création du système de quotas dans les universités publiques. 

Les quotas comme solution?  



Le Brésil porte sur son visage la cicatrice historique de l'esclavage, de la soumission et du racisme contre les noirs, amenés de force sur les terres brésiliennes pour travailler dans les plantations de canne à sucre, par exemple. Leur condition ne s'est pas pour autant améliorée avec l'abolition. Les cas de discrimination, sur le simple motif de la couleur de peau, se rencontrent encore au quotidien. Dans ce contexte, les Afro-brésiliens ont continué à être marginalisés et, il y a encore peu de temps, ne parvenaient pas à assumer des responsabilités publiques, intégrer les universités et avoir accès à une éducation de qualité.



Le système de quotas est apparu comme un moyen pour le Brésil de payer sa dette aux noirs. Pour cela, le gouvernement réserve 50% des places disponibles à l'université publique aux concurrents issus des écoles publiques et la moitié d'entre elles est destinée exclusivement aux élèves noirs et métisses. La solution, qui n'est peut-être pas encore la meilleure, a déjà permis à des étudiants issus de classes sociales défavorisées de participer aux épreuves de médecine, droit ou encore ingénieurie. Ce qui était inconcevable il y a quelques années. 
Allana Andrade

 

jeudi 2 février 2012

Política: Uma eleição sem a extrema direita?

Neste ano eleitoral, na França, os candidatos se lançaram na corrida à Presidência. Se quase todos os candidatos já são conhecidos, não são todos que têm a certeza de poder concorrer. 

Com efeito, para entrar na competição eleitoral, a regra impõe aos supostos candidatos obter o apoio de pelo menos 500 prefeitos. E a partir desta eleição, as listas de apoios recolhidos pelos partidos, antigamente secretas, serão públicas. Mudança que não agrada a todos os candidatos. 

Marine Le Pen candidata da Frente Nacional. Imagem: Internet


Entre eles, a candidata do partido de extrema-direita Front National (Frente Nacional), Marine Le Pen, que tínhamos apresentado numa matéria (aqui). A 12 semanas do primeiro turno, a filha do líder histórico da direita radical francesa, Jean-Marie Le Pen, poderia não ter conseguido ainda as 500 assinaturas lhe permitindo atingir o estatuto de 'candidata confirmada'. Ela teria atualmente 340 apoios oficiais e o depósito das assinaturas será encerrado dia 16 de março. Essa dificuldade não é nova para o partido nacionalista que já tinha problemas para conseguir todos os apoios necessários. 

A origem deste problema, é a hesitação dos prefeitos franceses a dar os seus apoios à extrema-direita. Para superar este obstáculo, Marine Le Pen pensa que as listas de apoios devem ser anônimas e não publicadas. Segundo o partido, os prefeitos franceses receberiam ameaças e sofreriam pressões para não assinar a favor da Frente Nacional.  De fato, Marine Le Pen decidiu recorrer às autoridades supremas da França para tentar conseguir o anonimato das famosas listas. E o Conseil d'Etat, cujo cargo é de aconselhar o governo, decidiu transferir esta reclamação ao Conseil Constitutionnel (Conselho Constitucional), que verifica a constitucionalidade das decisões governamentais. 

A instituição tem 3 meses para publicar a sua decisão, mas já prometeu que publicará ao máximo dia 22 de fevereiro para não comprometer o resultado da eleição presidencial. Uma primeira vitória para Marine Le Pen e a Frente Nacional que pode esperar resolver o obstáculo do recolhimento dos apoios necessários. Uma luta apoiada por vários partidos e até a extrema-esquerda que estima que um partido como a Frente Nacional, que tem candidatos eleitos locais e regionais, tem de ser representado na eleição presidencial. Até agora, só o candidato do Partido Socialista, François Hollande, declarou ser contra toda modificação das regras eleitorais. 

Essa dificuldade encontrada pela Frente Nacional se explica também pela reputação do partido na vida política francesa. Isto é, o partido da Frente Nacional já foi condenado por ter tido um discurso racista, xenófobo e até antissemita. De fato, ele aparece como um partido perigoso, ou seja, antidemocrático na paisagem política francesa. Por exemplo, em 2002, Jean-Marie Le Pen conseguiu atingir o segundo turno da eleição presidencial, eliminando o candidato socialista da época, Lionel Jospin. O sucesso da Frente Nacional nas urnas tinha provocado uma onda de indignação e de protestação na maioria da população e os eleitores tinham decidido se mobilizar elegendo o Jacques Chirac com mais de 80% dos votos válidos. 



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